Alors voilà, je m'appelle Matthieu et je suis un mec qui kiffe grave la nature et les trips un peu fous. J'avais capté des infos sur des bestioles stylées qui se baladent dans les Andes, les vigognes, et je me suis dit : "Mec, c'est là-bas que tu dois aller !"
 
Je débarque à Lima, la capitale du Pérou, et je mets quelques jours à me faire à l'altitude. Je papote avec des locaux qui connaissent le deal sur les vigognes, comment les trouver sans les stresser. Après, je saute dans un bus qui zigzague dans les montagnes, et sérieux, c'était ouf ! Des panoramas de dingue, des virages qui te filent la chair de poule.
 
Je fais des stops, je goûte à la bouffe du coin, j'apprends deux-trois mots de Quechua, et je me sens déjà un peu plus proche de mon rêve. Puis, je débarque à Puno, près du lac Titicaca, et c'est là que le vrai game commence. Je commence à marcher en haute altitude, et putain, c'est pas de la tarte avec l'air qui se fait rare et le froid qui te mord les os. Mais les paysages, mec, c'était du jamais vu !
 
Une semaine plus tard, bam ! Je les vois, les vigognes. Et là, je tombe raide dingue. Ces bêtes sont juste magnifiques avec leur long cou et leur pelage qui a l'air doux comme de la soie. Elles sont flippées, donc elles restent pas trop près, mais moi, je suis patient. Je m'assois, je les mate, je prends des tofs, et je me sens le mec le plus chanceux du monde.
 
Un matin, près d'un point d'eau, je vois une maman vigogne et son petit. Mon cœur fait un bond, je suis aux anges. Le soleil qui se pointe, le silence juste coupé par le vent, c'était magique.
 
Je passe des semaines là-haut, et je tombe de plus en plus amoureux des vigognes. Je découvre aussi les gens du coin, leur vie avec les vigognes, les plans pour les protéger et comment ils tirent leur laine sans les abîmer. C'est un truc qui me touche grave.
 
Quand je rentre chez moi, je ramène pas que des photos, mais une vraie leçon de vie. Mon trip à la poursuite des vigognes, c'était plus qu'une chasse aux photos, c'était une vraie claque sur comment on vit avec la nature. Et les vigognes, ces créatures, j'en suis amoureux, elles me manquent déjà.
 
Matthieu

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