Il y en a forcément une en ce sens que le même téléphone qui est réglé à un DAs inférieur accrochera moins le réseau, forcément.
Par contre on peut avoir un téléphone avec un DAS très bas qui accroche le réseau mieux qu'un autre avec un DAS faible.
Exemple : iPhone (s) = DAS élevé et parmi les plus pourris niveau réception. Samsung = DAS parmi les moins élevés et captent mieux que les iPhones (gamme Samsung galaxy comparable). Nokia = même DAS qui iPhone(S) et accrochent de la meilleure façon possible le réseau.
Le DAS en lui-même ne veut rien dire ni en positif ni en négatif. Il suffit de rendre le mobile plus épais ou plus éloigné de l'antenne dans sa position d'usage pour faire baisser le DAS sans atteindre sa capacité à utiliser le réseau.
Le DAS (ou SAR aux USA) sert de base à une norme d'émission maximale qui est relativement arbitraire pour les conséquences mais aussi pour le comptage.
Par exemple, le DAS va compter sur un smartphone l'émission crête la moins favorable avec la connectivité la moins favorable.
Ca peut être une émission data par la tethering, donc 2G allumée bi-bande (de bandes de fréquances différentes), 3G allumée et émettant dans des fréquences plus élevées donc plus energiques mais différentes, puis wifi communiquant encore à une autre fréquence.
En additionnant ces crêtes mais avec des fréquences différentes, ça ne répond à aucun risque. Il faudrait soit utiliser la plus grosse crête d'énergie d'une des fréquences, soit utiliser l’absorption d'énergie moyenne continue, ou bien ces deux là l'un et l'autre avec des maximums.
Donc un smartphone de base sans wifi ni tethering, sans 3G avec un indice DAS de 0.6 peut très bien utiliser une émission plus forte en 2G pour passer un coup de fil qu'un smartphone avec 2G et 3G capacité tethering par le wifi qui aura une mesure DAS de 1.4.
Il y a deux théories sur la nocivité de ces émissions, aucune n'ayant jamais été démontrée ni même prouvée à ces niveaux (mais à des niveaux autrement supérieurs). L'une dit que les crêtes d'énergie peuvent altérer les tissus ARN et ADN cellulaires (très rarement mais suffisamment à la longue), et l'autre que n'importe quelle émission va agir de façon additive et à la longue influer d'une manière inexplicable sur les cellules.
De ces suppositions est sorti le "principe de précaution DAS ou SAR aux USA" qui veut vaguement répondre ces soupçons ou craintes en attendant qu'on trouve quelque chose de concret.
Le pdf cité plus haut est pas mal. Un peu alrmiste parfois mais pourquoi ne pas prendre de précaution. Explique bien la vacuité relative de l'indice DAS et que sa valeur n'a pas beaucoup de sens pour faire des comparaisons.
Pour la sensibilité de certains sujets aux rayonnements, dans les tests on a toujours trouvé que c'était finalement d'autres facteurs, le bruit, les lumières, l'air chargé du aux appareils électriques etc qui influençait les sujets dans les expériences positives et jamais les ondes elles-mêmes. Dans les tests bien réalisés on n'a jamais rien trouvé.
Message édité par cocto81 le 04-10-2012 à 01:24:56