Il ne faut pas oublier que le formatage de bas niveau (Low Level Format ou LLF pour les anglo-saxons) d'aujourd'hui n'a plus grand chose à voir avec le LLF fait en usine, qu'aucun particulier ne peut reproduire.
Il était courant de refaire un LLF sur les anciens disques mais ça l'est beaucoup moins sur les générations récentes, et d'ailleurs difficile à faire compte tenu de la complexité technique des disques actuels.
Mais la demande d'outils de ce type est demeurée et les fabricants ont donc maintenu la diffusion d'utilitaires, qu'ils ont continué de qualifier d'utilitaires de formatage bas niveau alors que ce n'est plus ça (certains fabricants n'évoquent d'ailleurs plus ce terme).
Ainsi les utilitaires dit de formatage bas niveau actuels ont généralement des fonctions d'identification et d'information ("Drive Recognition Test" et "Display Drive Details" comme le n° de rév du firmware, la date de fabrication...etc), des fonctions d'analyse et des tests divers du disque ("Test For Errors). Enfin, ils pratiquent le "zero-fill", en termes simplistes le remplissage du disque par des valeurs zéro. C'est cette dernière technique qui est appelée formatage bas niveau mais c'est un abus de langage.
Cela dit, ça permet aux mordus du formatage de disposer d'outils qui vont un peu plus loin que la simple commande Format. La seule dérive est que certains ont tendance à faire un "LLF" à la moindre réinstallation alors que ces outils sont normalement destinés aux disques à problèmes.