Bonjour, voilà j'ai un commentaire de texte à faire sur le texte de Nietzsche que voici:
La conscience n'est qu'un réseau de communication entre hommes ; c'est en cette seule qualité qu'elle a été forcée de se développer : l'homme, qui vivait solitaire, en bête de proie, aurait pu s'en passer. Si nos actions, pensées, sentiments et mouvements parviennent, du moins en partie, à la surface de notre conscience, c'est le résultat d'une terrible nécessité qui a longtemps dominé l'homme, le plus menacé des animaux : il avait besoin de secours et de protection, besoin de son semblable, il était obligé de savoir dire ce besoin, de savoir se rendre intelligible ; et pour tout cela, en premier lieu, il fallait qu'il eût une conscience, qu'il sût lui-même ce qui lui manquait, qu'il sût ce qu'il sentait, qu'il sût ce qu'il pensait. Car, comme toute créature vivante, l'homme pense constamment, mais il l'ignore. La pensée qui devient consciente ne représente que la plus infime, la plus superficielle, la plus mauvaise, de tout ce qu'il pense : car il n'y a que cette pensée qui s'exprime en paroles, c'est à dire en signes d'échanges, ce qui révèle l'origine même de la conscience.
NIETZSCHE, Le gai savoir, 354
Afin de ne pas trop m'éloigner des idées les plus importantes j'aurai besoin qu'on m'aide à trouver la these du texte.J'avais pensé que cela pouvait se rapprocher de la volonté de Nietzsche de dire que la conscience était le résultat et le produit de l'histoire et qu'elle apparaissait par la communication entre hommes.J'ai aussi besoin de l'enjeu de ce texte,j'avais pensé que la conscience est en definitive une manifestation d'une volonté de puissance et qu'elle n'était plus essentiellement lié à la liberté humaine.
Voici donc mes quelques idées,j'aurai besoin d'un maximum d'avis afin de m'éclairer au mieux.
merci d'avance
Message édité par forsaken24 le 14-11-2005 à 22:30:17