Le Guide va planter sa tente à l’hôtel Marigny
Le 21 décembre 1988, un Boeing B747 de la Pan Am explose en plein vol et ses débris retombent sur la petite ville écossaise de LOCKERBIE. Trois ans plus tard, les enquêteurs prouvent que c'est l'explosion d'une bombe transportée dans un conteneur à bagages qui a déclenché le drame et la mort de 270 personnes dont 11 tuées au sol. Le scénario de la catastrophe est reconstitué, les soupçons puis les accusations se portent sur des agents Lybiens, proches du pouvoir. La Lybie du Colonel Kadhafi est mise au banc des nations. Finalement, en 2003, 20 ans après l'attentat, la respectabilité des terroristes est retrouvée contre une indemnisation de 2,7 milliards de $, soit 10 millions de $ par famille de victime, tout rentre dans l'ordre..
Le 19 Septembre 1989, un avion français, le DC10 de la compagnie UTA qui effectuait le vol UT772 Brazzaville-Paris, a explosé en vol au-dessus du désert du Ténéré, au Niger, après une escale à N’Djamena au Tchad. 170 passagers et membres d’équipage, de 27 nationalités ont trouvé la mort dans cet attentat. En mars 1999, la cour d’assises de Paris condamnait par contumace 6 membres présumés des services secrets libyiens à la réclusion criminelle à perpétuité pour cet attentat. Le 13 mars 2001, la cour de cassation de Paris a « refermé » le dossier ouvert au tribunal de Paris depuis juin 1999. La procédure avait été lancée contre le colonel Khadafi pour sa présumée responsabilité dans l’attentat après le dépôt d’une plainte par l’association française SOS-attentats contre le chef d’état Libyien pour « complicité de destruction de bien par l’effet d’une substance explosive ayant entraîné la mort d’autrui, en relation avec une entreprise terroriste ».
L'enquête du juge Jean-Louis Bruguière a permis d'identifier 6 ressortissants libyens, hauts fonctionnaires des services secrets et de la diplomatie libyenne au moment des faits :
* Abdallah Senoussi, beau-frère de Mouammar Kadhafi, vice-président des services de renseignement libyens. Il a fourni l’engin explosif de l’attentat, donné les instructions et contrôlé les opérations.
* Abdallah Elazragh, premier conseiller à l’ambassade de Libye à Brazzaville. A remis son billet d'avion au porteur de la bombe placée dans une valise.
* Ibrahim Naeli et Arbas Musbah, membres des services secrets libyens, spécialistes en explosifs et des questions aériennes. Ils ont vérifié l’engin explosif avant de le remettre à Elazragh.
* Issa Shibani, membre des services secrets libyens, a acheté le minuteur — dont un fragment a été retrouvé dans les débris.
* Abdelsalam Hammouda, collaborateur de Senoussi et membre des services secrets libyens. Il était responsable de la coordination de la préparation de l'attentat.
Le premier septembre 2003, dans un discours à l'occasion du 34ème anniversaire de son coup d'État, le dictateur libyen déclare : « Le problème lié à l'affaire UTA et l'affaire Lockerbie est derrière nous. Nous ouvrons une nouvelle page dans nos relations avec l'Occident ».
Quelques semaines plus tard à l'ONU, la Libye reconnaîtra formellement sa responsabilité pour les activités des fonctionnaires libyens concernant les deux attentats du DC-10 d'UTA et de Lockerbie.
INFIRMIERES BULGARES ET ACCORD NUCLEAIRE AVEC KADHAFI
Questions à M. Sarkozy, Président de la République
Questions du Réseau "Sortir du nucléaire" à M. Sarkozy à propos de l’accord nucléaire ("Mémorandum d’entente sur la coopération dans le domaine des applications pacifiques de l’énergie nucléaire" ) signé le 26 août 2007 à Tripoli entre la France et la Libye.
Ce questionnaire a été adressé à l’Elysée ce vendredi 21 septembre 2007 au matin.
Question 1 : M Sarkozy, comment être sûr que M. Kadhafi ne cherchera pas à nouveau à accéder à l’arme atomique une fois qu’il aura obtenu un réacteur nucléaire de la part de la France ?
Question 2 : M. Sarkozy, comment être sûr que M. Kadhafi, une fois qu’il aura obtenu du matériel nucléaire de la part de la France, ne fournira pas des groupes terroristes pour faire des "bombes sales" ?
Cette hypothèse est encore plus vraisemblable que la précédente car il est très facile de faire une "bombe sale" ( des explosifs conventionnels mêlés à des matières nucléaires ). Dans cette hypothèse aussi, il suffira à M. Kadhafi d’expulser les inspecteurs de l’AIEA et de se servir en matières nucléaires dans la centrale que la France lui aura livré. De même, que répondez-vous à cela ?
Appel à se rassembler sur le
Parvis des Libertés et des Droits de l'Homme,
à Paris (Trocadéro),
lundi 10 décembre 2007,
à partir de 18h.
Le 10 décembre 1948, les 58 Etats Membres qui constituaient alors l'Assemblée générale ont adopté la Déclaration universelle des droits de l'homme, à Paris.
Le 10 décembre 2007, jour anniversaire de cette déclaration, Paris reçoit en grandes pompes pour une semaine entière le créateur d'un « prix des droits de l’homme » : le dictateur libyen Kadhafi.
Ce prix Kadhafi des droits de l'homme a notamment été décerné au révisioniste Roger Garaudy (2002), à l'islamiste Farrakhan (1996), au dictateur Fidel Castro (1998), celui-là même dont le discours en 2001 à Durban fût acclamé aux cris de "morts aux Juifs", à son disciple Hugo Chavez (2004), l'ami d'Ahmadinejad, à l'antisémite Mahathir bin Mohamad (2005) dont le discours sur le thème " les Juifs dominent le monde" avaient fait grand bruit en octobre 2003, ainsi qu'à Jean Ziegler, cofondateur de ce prix, qui l'a modestement refusé, et qui était il y a encore quelques jours interviewé sur France 2 pour ses "lumières" sur le racisme...
Ainsi, notre pays s'apprête à célébrer le soixantième anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'homme en dressant une tente à l'hôtel Marigny à un dictateur qui vient de déclarer à Lisbonne : "il est normal que les faibles aient recours au terrorisme".
Et personne ne bougerait ?
Et personne ne dirait rien ?
Ce n'est tout simplement pas possible.
D'où cet appel à tous les individus et les organisations soucieuses des droits de l'homme à se rassembler sur le Parvis des Libertés et des Droits de l'Homme, à Paris (Trocadéro), lundi 10 décembre 2007, à partir de 18h, pour dénoncer cette mascarade insupportable des "nouveaux droits de l'homme version Kadhafi", et à renouveler ces rassemblements chaque jour, même heure, même endroit jusqu'au départ de Kadhafi de la capitale du "pays des droits de l'homme".
Merci de renvoyer ce message jusqu'au 14 décembre 2007 au plus tard à tous vos correspondants susceptibles de relayer cet appel.