Suite au départ de Jean-Marie Cavada, qui se lance dans la politique en tant que centriste, c'est Jean-Paul Cluzel, un copain d'Alain Juppé, qui a été nommé, le 12 mai, à la tête de la Maison de la Radio.
 
Ce dernier n'a pas tardé à faire le ménage, en virant coup sur coup le très estimé Jean-Luc Hees, directeur de France Inter, et Pierre Bouteiller, alors directeur de France Musiques.
 
Certes, le nouveau président de Radio France aurait proposé à M. Hees de rester au sein de France-Inter. Mais ce dernier refusait et indiquait au Monde, vendredi matin, qu'il avait pris un avocat. Regrettant ce départ, Didier Mathus, responsable des questions médias et communication pour le groupe socialiste à l'Assemblée nationale, estime que M. Hees "a plutôt réussi" et a donné à France-Inter une grande liberté de ton. "On peut donc craindre une reprise en main et s'interroger sur la nature de cette décision", a indiqué M. Mathus au Monde. Cette crainte d'une mainmise politique est partagée par des journalistes de la maison. Pascale Clark, animatrice de "Tam-tam, etc." sur France-Inter, lance : "A chaque fois, on entend dire que l'élection du président de Radio France, ce n'est pas politique. Mais le répéter autant de fois, c'est trouble !" Certains vont jusqu'à évoquer l'influence de Michel Boyon, directeur de cabinet du premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, qui fut président de Radio France et candidat malheureux à sa reconduction, en novembre 1998, face à Jean-Marie Cavada.
 
http://www.lemonde.fr/web/recherch [...] 804,0.html

En effet, c'est franchement désolant. Mais la plupart des chroniqueurs/animateurs ne se sont pas gênés pour le dire.

C'est clair, ça prouve qu'ils ne sont pas en ligne avec la direction, et qu'ils n'ont pas apprécié la manoeuvre.

dommage qu'on ai pas un michael moore pour parler de chirac et ses copains, y aurait de quoi dire