Reprise du message précédent :

Dessert inclut les fruits, évidemment.

Et si si, ça existe "se précipiter pour", ma soeur y a eu droit (et y a toujours droit pour les dîners en famille)  

Comme je le disais, j'ai en tête un exemple similaire à Onina où les aînés se voyaient éduquer comme elle, et la cadette comme sa soeur. Même résultat que pour elle.
Ensuite, non, je ne vois pas cela comme un manque de respect, je sais très bien qu'il ne le fait pas pour embêter ses parents. Simplement se forcer à manger est une preuve de respect (appelle ça comme tu veux).

Ben si, je te les ai données.

RAF de l'amour propre, manger ensemble, c'est entre autres une question de valeur, c'est LE moment où la famille se réuni.

Mais si, ce que tu dis n'engage à priori que toi, même si tu dis être la voix de tous ceux qui ont votés pour toi, on n'a même pas à en discuter.

Mais toi tu ne rentres pas en compte, tu n'as pas eu l'éducation que je prône, et de plus le risque 0 n'existe pas.
Enfin, je ne suis pas si rigide que cela, je peux faire de rares exceptions aux règles, comme tout le monde, hein.

L'autre personne l'a déjà dit, elle n'est pas pour forcer, mais pour faire la même chose que les parents d'Onina vis-à-vis d'elle.

Je pense qu'il voulait dire que les gens aiment trop leurs gosses, et donc qu'ils les gâtent. C'est en plein dans le sujet.

Je n'arrive pas à concevoir cela comme une question de respect, mais soit. On peut rester les efforts de ses parents, une mère qui s'est donné du mal pour faire un joli plat, un père qui a préparé une belle table mais se forcer à manger (ou forcer quelqu'un d'autre à manger), c'est strictement un problème d'égo.
 
Mais ça ne repose sur rien. Ca ne fera pas aimer l'aliment à l'enfant, ça ne le fera pas "manger de tout" plus tard.
 
On est d'accord. Ce n'est donc pas une réunion pour que le père puisse montrer sa puissance virile et affirmer son autorité sur ses chiots en leur foutant le nez dans une assiette qu'il n'aime pas.
 
 
Je n'avais plus ton pseudo en tête, no disrespect !

Le mieux serait de regarder l'évolution des résultats de l'étude PISA. Les premiers résultats datent de 2000 et sont répétés tous les 3 ans.
 
http://www.oecd.org/document/24/0, [...] _1,00.html

Quoi qu'il en soit, je ne suis pas pour non plus.

Peut-être pas l'aimer, mais ça lui apprendra à l'accepter.

Je le relie avec ça

tu vis au 20ème siècle ?  

On peut aimer trop ses gosses ? T'en as, toi, au fait ?
Et où as-tu vu qu'ils les gâtaient ? Ils sont content d'avoir leur tronche en wallpaper au bureau ? C'était un caprice ?

Non, pas quand tu prétend dire ce qui est "normal". La norme, c'est la norme social, celle du groupe. Tu peux dire "je trouve bien la façon dont Onina a été élevé". T'es sais pas grand chose mais effectivement ça n'engagerait que toi. Quand tu dis "C'est normal", tu engages le groupe.

C'est plutôt les performances scolaires, ça, non ?
Il y a tellement de facteur, dont l'école un petit peu, qu'il est difficile d'en déduire quelque chose sur les ambiances plus ou moins strictes à la maison sur les 30 dernières années et leurs effets sur le citoyen ainsi formé.
D'ailleurs, sans vouloir conclure quoi que ce soit, encore une fois, les pays champions de cette mesure ont interdit la fessée depuis très longtemps ...

Tes parents courent lui faire des frittes quand elles ne trouvent pas les haricots verts assez cuits ?

nan mais forcer un gosse à manger n'aboutit pas forcement à quelqu'un qui mangera de tout mais y contribue, c'est une sorte de cataliseur. à l'inverse être complètement permissif sur la bouffe ne fera pas obligatoirement du gosse un obèse mais c'est un facteur qui peut l'amener à être obèse.
 
quand on dit que la cigarette donne le cancer du poumon, toute les personnes qui fument n'auront pas le cancer du poumon, mais fumer est un facteur agravant qui peut amener certaine personne à developper un cancer des poumons. même chose avec la permissivité alimentaire, elle peut chez certains enfants conduire à une obésité, donc autant éviter.

 
6h44... j'ai trouvé plus nevrotique que moi...  

Mouai, faut voir ce qui se passe, s'adapter.
Perso, pour tous ceux que j'ai vu être forcés à quelque chose à table, ça se passait mal.
, me direz vous, certes, c'est parce qu'il y a un problème qu'on leur fait la guerre. Mais le problème vient aussi de cette guerre j'ai l'impression. Il y a une espèce d'engrenage malsain qui s'instaure entre le parent qui souhaite rétablir son autorité sur ce point et l'enfant qui en fait une fixation. Tout le monde angoissent avant d'aller bouffer et ça ne peut qu'aller de mal en pis.
Mais bon, ce n'est qu'une toute petite observation comme ça. Si je devais être confronté à un tel problème, je pense que je ne ferais pas le malin. En vrai, je consulterais rapidement, je pense.

Tu ne peux pas dire ça à partir d'un seul symptôme, voyons. Un peu de rigueur, merde !

Une autre utilité de ce moment est qu'il permet de renforcer les liens familiaux. Dans certaines familles, les gens sont presque des étrangers.

Trop, c'est mauvais, par définition.

Non, je n'ai pas vu qu'ils les gataient, je ne faisais que traduire la pensée de lupienblanc, qui explique que chez les nouveaux parents qu'il connaît, l'enfant est au centre de leur vie, à tel point qu'ils éprouvent le besoin (mais c'est pê juste une mode) de l'afficher partout. Je pense qu'il veut dire qu'autant on peut dire que l'on est fier de son enfant de 5 ans qui sait déjà lire, écrire et jouer aux échecs, autant être à ce point fier d'un bébé, c'est irrationnel. Puis lupienblanc ajoute que ça ne l'étonne pas, après ça de voir des enfants rois, j'en déduis qu'il pense que cet amour exagéré est souvent responsable de la création d'enfant-rois, cad que cet amour trop important induit souvent un laxisme dans l'éducation de l'enfant.

Tu remarqueras que ce n'est pas ma question.
 
Ce que tu peux déduire comme trucs, dis donc ...  
Ils mettent pas la photo de leurs gamins sur le fond d'écran des autres, si ? Ils la gardent pour eux, la photo. Parce que ça leur fait plaisir de les voir la journée, qu'ils ont hâtes de les retrouver. Ça s'est toujours fait. C'est juste que maintenant, c'est électronique.

Mais non, ce que tu dis est absurde (sens mathématique). Tu dis que mes propos engage ceux sur qui ils portent. Cela signifie qu'ils partagent mon avis. Dans le même temps tu dis que ceux sur qui portent mon propos ne partagent pas forcément mon avis, et donc que je ne peux pas faire des généralités comme ça. Je met en gras les deux passages contradictoires.

Tout à fait. Donc évite de parler de la norme. Ou justifie ton propos par des comportements moyens, des observation, quelque chose.

Bon, alors oui, on peut trop aimer un enfant.
 

Je suis un simple interprète    

Et bien moi non. Je crois qu'on peut mal l'aimer, en étant copain, en se trompant de mode affectif, etc.. Mais je ne crois pas qu'on puisse trop l'aimer.

Ok. Et t'en penses quoi, alors ?

Heu... Attend, ton propos n'est pas une démonstration par l'absurde, c'est lui qui est absurde. En effet, d'après les deux trucs contradictoires, il existe une hypothèse de départ qui est fausse. Ca tombe bien les deux hypothèses de départ sont également les expressions contradictoires, puisque ce n'était pas un raisonnement très complexe.
Donc ce qui est faux est soit :

• Ceux sur qui portent ma phrase ne la partagent pas forcément.
• Mes propos engagent ceux sur qui ils portent et donc ils partagent mon avis.

Le premier point est basiquement vrai. L'erreur est donc dans le second. Si on admet que "Mes propos engagent ceux sur qui ils portent", la suite avec le donc est vraie. Comme elle est fausse (puisque le premier point est vrai), l'expression "Mes propos engagent ceux sur qui ils portent" est fausse.

Oh lala, si tu parles comme ça à table, même moi j'aurais l'appétit coupé  

Mal l'aimer n'est pas contradictoire avec trop l'aimer.
 

Mettre des photos en fond d'écran d'un bébé, ce n'est pas dramatique.

Non, le problème c'est que les propos qui n'engagent que ceux qui les disent ne peuvent porter que sur des opinions.
Exemples : Je n'aime pas les épinards. Je pense que voler, c'est mal.  
La norme, au contraire, c'est transcendant, ce n'est pas une opinion. Émettre une opinion en la disant "normal", c'est un abus.

Ben non, dans ma démonstration, ils portent sur des gens, c'est d'ailleurs le principe que j'utilise pour la mener à bien.

La norme, c'est le groupe, tu ne peux pas la dicter seul ! C'est clair comme ça ?
C'est là le soucis !
Si tu avais dit : Je pisse à la raie de ceux qui laisse leurs enfants manger des kinder. Je n'y verrais aucun inconvénient. Ça n'engage effectivement que toi. Même si tu comptes forcer tes congénères, c'est juste que tu as le courage de tes opinions.

Tiens ce topic me donne envie de réécouter du Noir Desir, ça fait un bail

Oui, c'est en effet récent, et d'ailleurs c'est selon les sources. De plus c'est le début du phénomène que tu notes, or il est en expansion.

Rapport aux gifles ?

Bertrand Cantat etait-il un enfant roi?

Toutes les sources que tu veux, si elles ne démontrent rien, elles ne démontrent rien.
Toutes posent le "il y en a de plus en plus" comme hypothèse de travail sans fournir aucune mesure sérieuse qui l'étayent. C'est donc de la merde en barre, point.

Si je dis, "les enfants sont de plus en plus cons" et par ailleurs "les enfants prennent de plus en plus de fessée" (ce qui est prouvable, soit dit en passant), je pourrais te tartiner des pages sur la raison de la corrélation. Mais ça ne me viendrait pas à l'idée de le faire sans prouver mes deux hypothèses de départ. Toutes tes sources font cette grossièreté crasse.

D'ailleurs à propos des sites que je t'ai donné et de ça :

Je vois un lien avec ça :

Puis avec ça :

Oui, la vision de l'enfant et surtout celle de la parentalité a évolué.  
La société aussi. Les ordinateurs, aussi.
 
Mais le fait de penser à ses enfants la journée, au travail, non, ce n'est pas aussi nouveau qu'on le dit. Les gens aimaient leurs gosses déjà avant. Pas tous, non, mais aujourd'hui non plus.

Il y a des cons en France ?? On m'aurait menti ??

Edit : Depuis quand ??

Ben là c'est quand même en plein en rapport avec les enfants rois, et d'ailleurs vu le kikoololisme de la mère, je serai tenté de dire qu'elle est elle-même assez jeune et reproduit les schémas éducatifs qui l'ont formés (ie que c'était aussi une enfant-roi). Bref j'accumule les trucs contre ta thèse et tu ne bouges pas d'un pouce en affirmant que ce ne sont que des cas isolés.

Ok, mais là c'est l'avis de Bob2024 contre l'avis de spécialistes / sites très connus.
Mais comme je n'aime pas l'argument d'autorité, je rappelle également que ces sites (et moi-même dans le post que je rappelle à la fin de celui-ci, car je t'avais demandé de répondre aux deux premiers points) proposent une explication assez uniforme du phénomène qui corrobore ces dates.
J'en profite pour te rappeler que tu as dit que tu discuterais également les recherches google que j'ai effectuées.

Ben là, c'est un cas isolé dont tu ne sais absolument rien et moi non plus. On ne sait même pas si c'est pas un hoax@internet. Tu veux vraiment en conclure des trucs, honnêtement ?
L'évolution des plaintes des enseignants pour menaces et coups et blessure de la part des parents. Ce serait déjà mieux comme indice. Ensuite, sociologie des parents. Font ils ça après avoir lu l'intégral de Dolto et Winnicott ?  
Parce que je le rappelle, ce qu'il faut prouver aussi, c'est que tous les problèmes viennent des psycho-gaucho-intello-pédago-tarlouzes. Ce sont les thèses que tu cites.