Voilà une news que je trouve assez hallucinante, elle nous vient de PCInpact.com.
Cela montre bien la mauvaise foi que fait preuve la Riaa (et consort) et la manière dont nous sommes manipulés, pour que ces "gros" s'engraissent encore plus.
"Voilà des recherches intéressantes menées par ce blogger. Face aux chiffres souvent démesurés avancés par la RIAA lorsqu'il s'agit d'évoquer les ravages économiques des contrefaçons, l'intéressé a mené sa petite étude.
Lorsqu'il s'agit d'attaquer un internaute, l'association des majors américaines indique souffrir d'un préjudice de 150 000 dollars par morceaux de musique. On peut le voir encore avec la récente affaire XM Satellite. La RIAA part du principe, contesté, que chaque morceau téléchargé est un morceau qui n'est pas acheté. Et l'organisme d'estimer que le piratage lui cause 300 millions de dollars par an de dommages, rien qu'aux États-Unis (voir ce communiqué). Ce qui fait plus ou moins 2000 morceaux téléchargés annuellement, chiffre pour le moins problématique.
Pour son étude, le blogger a rédigé un petit logiciel pour connaître le vrai coût du piratage, version Riaa. Sa création scrute les liens .Torrent disponibles en janvier 2006 sur le site ThepirateBay.org. En janvier 2006, donc, il y aurait eu selon lui 2370 liens torrents vers des fichiers musicaux postés. En tenant compte du nombre moyen de morceaux par albums, du nombre de personnes ayant téléchargé ces liens .Torrent, il obtient 76 272 931 violations des droits, pour seulement un mois. En tenant compte du préjudice subi par la RIAA au regard de chaque morceau « piraté », ce n'est pas moins de 11 440 939 650 000 dollars qui partent en fumée, là encore chaque mois.
Si l'on analyse la situation à l'échelle de l'année, la planète(*) enregistre un PIB de 44 433 002 millions de dollars pour 2005. Une somme qui serait ridicule par rapport aux pertes enregistrées par la RIAA sur l'année. Avec « un morceau = 150 000 dollars de coûts », elles dépasseraient de loin le PIB global de tous les pays de la terre cumulés. On sait que les .Torrent finissent dans les océans, mais l'expression « que d'eau que d'eau » sonne parfois bien juste.
* du moins les 180 membres du FMI"
"C'est beau."