Bien le bonjour,
Un topic qui regroupe ceux qui apprécient le vieux cinéma, pas forcément en noir et blanc (même si effectivement on y trouve des raretés oubliées) mais également le début de la couleur. Les pépites des années (avant et après) 1950, jusqu'aux années 60 et pourquoi pas 70. Le spectre est large mais il est préférable de se concentrer sur les films avec, au moins, une bonne quarantaine d'années d'âge.
Le sujet est complètement libre : des découvertes ou bien une critique d'un ancien film/téléfilm que vous avez vu récemment. De même, si vous recherchez un titre en particulier, un cinéaste ou encore le nom de cette actrice qui jouait avec frivolité une tsarine dans un film de Jacqueline Audry, eh bien alors, n'hésitez pas !
Rien d'élitiste pour autant, posez des questions, découvrez, aucune question bête !
Je m'attends évidemment à un beau bide
N.B. : J'ai fait une recherche de topic similaire mais je n'ai rien retrouvé qui regroupe ce genre de films. Et je préfère les mettre à part du topic cinéma.
Imaginer un instant Sacha Guitry en train de côtoyer du Uwe Boll ...
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Pour commencer, autant y aller fort, avec Le Chevalier de Maison Rouge, de Claude Barma.
C'est une mini-série franco-italienne de 1963 du roman éponyme d'Alexandre Dumas. L'histoire forcément romancée de la vie d'Alexandre Gonsse de Rougeville. Connu pour avoir tenté de libérer la reine déchue Marie-Antoinette de ses geôles à la Conciergerie, lors du complot de l'oeillet.
Un gros coup de cœur pour ma part. De bons acteurs, enfin, surtout Jean Desailly absolument magnifique dans le rôle de Morand, alias le chevalier de Maison-Rouge. Annie Ducaux fait une Marie-Antoinette des plus convaincantes. Michel le Royer a le rôle du héros, un naïf, entreprenant mais bête comme ses pieds avec les femmes. Et c'est bien là tout le charme de cette mini-série de 4 épisodes ; on a certes des poncifs hérités du roman mais l'ensemble marche bien, les dialogues sont plutôt agréables, avec de belles interactions (notamment entre Maison Rouge déguisé et Fouquier-Tinville).
C'est vraiment un classique pour une période trouble, qui montre des révolutionnaires comme ils étaient, parfois bêtes, souvent méchants, loin de la fresque idéologisée et partisane de Robert Enrico, en 1989.
Citons aussi Dominique Paturel et François Chaumette.
Pour l'anecdote, 60 ans plus tard, Michel le Royer, l'acteur principal du film, fera un mini-plaidoyer pour que l'éducation nationale apprenne aux jeunes l'escrime et l'équitation, qui, pour lui, donnent le respect à autrui et le maintien nécessaire. Deux belles qualités oubliées de nos jours. Il y a peu de chance qu'il soit entendu.
Voici la vidéo où il en parle : https://www.youtube.com/watch?v=fggbcUOa2EI