Citation :
En 2001, de passage à Rome, Hannibal Kadafi sort ivre d'une discothèque. Il provoque une bagarre avec des policiers italiens qu'il asperge avec un extincteur et en envoie trois à l'hôpital[1]. Aucune poursuite n'est engagée. Alors âgé de 25 ans, le fils du Colonel détient en effet un passeport diplomatique, qui, en vertu de la Convention de Vienne (1961), lui confère l'immunité.
En 2003, il s'illustre dans une bagarre à Rome qui a laissé six photographes sur le carreau.
En 2004, à Paris, il roule sur l'avenue des Champs-Élysées à contre-sens, à au moins 140 km/h et en brûlant plusieurs feux rouges, avant d'envoyer ses gardes du corps se battre contre les forces de l'ordre qui tentaient de l'interpeller, blessant un agent de la Brigade anti-criminalité. Là aussi il échappe aux poursuites[1].
En 2005, il a été condamné par un tribunal parisien à quatre mois de prison avec sursis pour avoir battu à terre sa concubine alors enceinte et attaqué la police et le SAMU[1].
En 2007, il fut impliqué dans un réseau de call-girls implanté sur la Côte d'Azur[2].
À Genève, à la mi-juillet 2008, il est arrêté en compagnie de son épouse par la police suisse pour mauvais traitements sur deux employés de maison[3] et est placé deux jours en détention préventive. Cet événement provoque un grave incident diplomatique entre la Suisse et la Libye[1].
A Londres, en décembre 2009, il invoque l'immunité diplomatique pour s'opposer à l'intervention de la police londonienne dans un grand hôtel où il séjournait en compagnie de sa famille. La police avait été appelée à cause de cris poussés par sa femme, un ancien mannequin, qu'il est soupçonné d'avoir frappé en lui provoquant une fracture du nez. Ses gardes du corps qui ont tenté de s'opposer à l'intervention de la police ont été brièvement arrêtés pour entrave à l'action des forces de l'ordre[4].
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